Thursday, 13 March 2014

Guide de Melbourne



Royal Arcade, Melbourne
Melbourne, une des villes les plus vivables, une ville cosmopolite, sportive et multiculturelle, attire aussi bien les touristes, immigrants que les hommes d’affaires. Renommée en Australie et à travers le monde pour sa culture diverse, sa scène gastronomique,  son art, ses ruelles éclectiques et ses quartiers aux faubourgs, la Melbourne rencontre depuis les années 1990 une croissance forte économique qui a déclenché une vague de culture accessible à tous.

Il se dit souvent que Sydney est le prostitué et Melbourne la princesse de l’Australie. Cette phrase colloquiale explique la fissure entre les deux adversaires. Vous pouvez connaître le Sydney comme la ville internationale de l’Australie, mais si vous faites l’effort de connaître la Melbourne, vous découvrez une grande suite d’évènements sportifs, internationaux et culturels qu’elle arbore avec fierté. Suivez le championnat du tennis australien (janvier), regardez le grand prix de Formule 1 (mars), allez aux productions théâtricules, goûtez le festival gastronomique et viticole, et bien sûr, vivez aux courses du printemps dont la vive ampleur est le jour de Melbourne Cup (premier mardi du novembre).

Au café de Lindt, Rue de Collins, Melbourne

Pendant que le centre-ville de Melbourne est assez petit en taille, ce sont les faubourgs et quartiers qui l’encerclent qui vous promettent une expérience cultivée. Selon moi et milliards d’autres, le meilleur quartier est l’italien, qui recèle aussi la scène d’élèves universitaires où vous pouvez dénicher des cafés dissimulés qui servissent le meilleur café de Melbourne ainsi que la pizza la plus célèbre, qui est faite de la même manière que les villages en Italie grâce à la nouvelle vague d’immigrés italiens. À « Melbourne, la merveilleuse », vous l’aurez tout !

Si vous avez plus de temps, goûtez les autres quartiers qui définissent la Melbourne. Les Fitzroy, Brunswick et Collingwood vous offrent une vie nocturne qui ne se trouve qu’à Melbourne, avec sa culture alternative et caractère embourgeoisé dû à la conversion de vieilles usines aux studios, restaurants et bars. St Kilda, au bord de la plage, accueillit des routards ainsi qu’une scène française et juive, avec Ackland Street, la route la plus renommée de ce quartier, pendant que vous pouvez vous trouver à Prahran, où tout le monde peut se sentir exclusif !

Vous aurez une expérience de tous les coins du monde à Melbourne grâce à sa caractérisation par de grandes vagues d’immigrants. Contrairement à ses cousins du monde développé, vous aurez mal à trouver des coins « morts » de la ville. Venez à cette ville branchée sans aucun regret !

Mon portrait de voyageur



Sur la Rive de Bosphorus, Istanbul
Suis-je un assimilateur ou assimilé, impressionniste ou touriste, profiteur ou exilé, exote ou allégoriste, désabusé ou philosophe comme voyageur ? C’est une question difficile à répondre honnêtement, qui est rendue plus difficile puisque les classifications du voyageur ne sont guère incompatibles.

Certes, on voudrait tous dire que l’on est assimilés, impressionnistes et philosophes quand on fait de petits trajets ou de grandes vacances à l’étranger… même dans son propre pays ! Véritablement, je m’identifie le plus avec l’impressionniste. J’avoue que je partage avec le touriste typique l’habitude de rester le seul (ou un des seuls) sujet(s) de l’expérience étrangère. Je tombe facilement amoureux avec les cultures dissimulés qui ne se trouvent pas dans le cadre multiculturel de Melbourne, et avec les coutumes, surtout celles qui se sont transmises d’une génération à l’autre, qui constituent un rôle primordial dans la soutenance de son patrimoine.

En vacances, je cherche l’expérience cosmopolite, mais aussi, authentique : soit les villages aux montagnes grecques dont les carnavals de carême ajoutent plein de couleur à la vie quotidienne de cette période de l’année ; soit une aventure verte en plein air ; soit les églises clandestines que j’ai visitées à Constantinople. Je trouve que le voyage me permet de découvrir mieux mon patrimoine et mes racines et m’encourage à élargir mon perspectif global. C’étaient ces églises clandestines – ces vestiges merveilleux -  qui m’ont donné un aperçu de l’oppression de la religion chrétienne orthodoxe sous l’occupation de l’empire ottomane à ces vieux lieux du Byzantinisme.  

De plus, avec le phénomène de mondialisation, on devient tous de plus en plus « cosmopolites et citoyens du monde » - qui nous pousse à découvrir nos racines « globales ». Il est envers également vrai que l’on devient « consommateurs du monde » au détriment de sa citoyenneté nationale. Le régime politique se transforme au marché mondial. C’est cette raison pour laquelle je crois que tous nous, les voyageurs, sont profiteurs d’un certain degré, à cause de la commercialisation du voyage, ainsi le rendant une transaction au base.

Wednesday, 12 March 2014

Bienvenue!



Bienvenue à mon premier blog du voyage! Ce blog, Jiannis le mondialiste, fera partie du cours du français La littérature du voyage dans laquelle je me suis inscrit ce semestre. J’ai l’intention de vous tenir au courant de ce que l’on couvre au long de ce terme, en classe et à nos cours magistraux, mais de plus,  de vous donner un portrait de moi comme voyageur, de mes préférences et ma philosophie en ce qui concernent le voyage et le tourisme en liant mes intérêts à l’étude de la mondialisation. J’espère que tous les posts que j’écrirai vous intéresseront et que l’on fera ensemble un petit trajet !

Bon semestre à mes confrères et consœurs et bon voyage à tous mes lecteurs !

Jiannis