Thursday, 13 March 2014

Mon portrait de voyageur



Sur la Rive de Bosphorus, Istanbul
Suis-je un assimilateur ou assimilé, impressionniste ou touriste, profiteur ou exilé, exote ou allégoriste, désabusé ou philosophe comme voyageur ? C’est une question difficile à répondre honnêtement, qui est rendue plus difficile puisque les classifications du voyageur ne sont guère incompatibles.

Certes, on voudrait tous dire que l’on est assimilés, impressionnistes et philosophes quand on fait de petits trajets ou de grandes vacances à l’étranger… même dans son propre pays ! Véritablement, je m’identifie le plus avec l’impressionniste. J’avoue que je partage avec le touriste typique l’habitude de rester le seul (ou un des seuls) sujet(s) de l’expérience étrangère. Je tombe facilement amoureux avec les cultures dissimulés qui ne se trouvent pas dans le cadre multiculturel de Melbourne, et avec les coutumes, surtout celles qui se sont transmises d’une génération à l’autre, qui constituent un rôle primordial dans la soutenance de son patrimoine.

En vacances, je cherche l’expérience cosmopolite, mais aussi, authentique : soit les villages aux montagnes grecques dont les carnavals de carême ajoutent plein de couleur à la vie quotidienne de cette période de l’année ; soit une aventure verte en plein air ; soit les églises clandestines que j’ai visitées à Constantinople. Je trouve que le voyage me permet de découvrir mieux mon patrimoine et mes racines et m’encourage à élargir mon perspectif global. C’étaient ces églises clandestines – ces vestiges merveilleux -  qui m’ont donné un aperçu de l’oppression de la religion chrétienne orthodoxe sous l’occupation de l’empire ottomane à ces vieux lieux du Byzantinisme.  

De plus, avec le phénomène de mondialisation, on devient tous de plus en plus « cosmopolites et citoyens du monde » - qui nous pousse à découvrir nos racines « globales ». Il est envers également vrai que l’on devient « consommateurs du monde » au détriment de sa citoyenneté nationale. Le régime politique se transforme au marché mondial. C’est cette raison pour laquelle je crois que tous nous, les voyageurs, sont profiteurs d’un certain degré, à cause de la commercialisation du voyage, ainsi le rendant une transaction au base.

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