Thursday, 17 April 2014

Tendrement, d’Athènes

CARTE POSTALE

Carte postale se distinguant par la Rue d'Eole, Athènes
Ceci est un dessin du panorama depuis l’Acropole de la Rue d’Éole d’Athènes. Dessinée au tournant du siècle - vers 1900 - cette carte postale illustre l’Athènes néo-classique avant qu’elle fût touchée par la première guerre mondiale. Le siège ancien de la civilisation occidentale et le berceau de la démocratie, de la philosophie et de l’académie y compris « les grands trois » d’Aristote, Platon et Sophocles, l’Athènes à cette époque-là venait d’être libérée de l’empire ottoman, inspirant les Grecs encore subjugués et opprimés à réaliser leur indépendance et les aidant tous à découvrir leur nouvelle place dans le monde.

L’espoir fourni par la « grande idée » de la Grèce et son indépendance récente est illustré par la vue vers le haut de l’Acropole – le bastion du pouvoir grec (ancien et moderne) malgré les attaques et les conversions qu’elle eût déjà subies.

À l’inverse…

Chère maman,

Je suis arrivé à Athènes sans difficulté. Les Athéniens m’accueillissent avec plaisir et chaleur après être resté à l’hôtel Grande Bretagne quelques jours. Notre capitale brille comme le soleil, mais les divisions entre les supporteurs du PM Venizelos et ceux du Roi sont évidentes. Les défis qu’ils ont surmontés pour libérer la capitale sont clairs aussi. Heureusement, on dispose de l’aide anglaise et française.

Les Athéniens reconnaissent la bataille à laquelle il nous faudra faire face si nous voulons libérer le reste de notre chère patrie. C’est une bataille pour tous nous. La « megali idée » se poursuit encore.

La cité est glorieuse comme vous me racontiez longtemps. Le palais royal et le parlement encerclent la Place de la Constitution (Syntagma) et s’oppose à l’Acropole qui est encore intacte. Une vue incroyable à laquelle je me lève tous les matins.

Tendrement,
Votre fils,

Jiannis 

Traversez les époques en voyageant au passé à Constantinople

LE GRAND TOUR

Le panorma depuis l'ancienne cathédrale byzantine célèbre de Saint Sophia
C’est une cité sur deux continents : jusqu’à 1453 le bastion de la Christianité à l’orient, elle est de nos jours la frontière islamique à l’occident. Avec une histoire sanglante et émouvante, les guerres politiques, religieuses et mondiales qui ont bouleversé le Constantinople et son peuple se font remarquer encore.

Aucun élève et jeune au même âge que moi qui s’intéresseraient au croisement d’empires coloniaux, voudraient apprendre plus de l’histoire partagée de notre monde et se considéreraient comme un vrai « cosmopolite » devrait visiter – et explorer – le Constantinople. Cette cité incarne parfaitement ce qui veut dire le cosmopolitisme – y voyager est une trajectoire à travers l’espace et le temps. Les Constantinopolitains personnifient l’identité hybride où sa majorité turque se différencie de ses compatriotes musulmanes et est fière de sa tradition séculaire et occidentale tandis que la minorité grecque romaine décroissante se sente détachée de sa fratrie ethnique et religieuse en Grèce et connaît une « dispatriation » inconnue d’ailleurs.

Des Turques au Grand Bazar
C’est cette identité hybride qui crée un cadre un peu « schizophrénique ». Les Constantinopolitains turcs se battent contre l’islamification de leur patrie sous le régime turc contemporain (comme on a vu dans une vive ampleur avec les manifestations estivales de 2013). Si se voit la voile portée dans la cité, elle indiquera une touriste plutôt qu’une locale. En même temps, les Grecs romains ont mal à préserver leurs traditions et leur patrimoine constantinopolitain riche contre la politique de plus en plus islamiste du gouvernement turc. L’ancienne cathédrale byzantine célèbre de Saint Sophia (construite en 537) - qui a été convertie à une mosquée sous l’empire ottoman (en 1453) et ensuite à un musée public (en 1935) – a récemment été proposée par un ministre turc d’être reconvertie à une mosquée malgré qu’elle soit couverte par les conventions de l’UNESCO. Donc, pendant qu’il y a une tension entre les deux communautés, la tension qui brûle et qui les unit se figure aujourd’hui entre eux et le gouvernement.

Cette dynamique « schizophrénique » donne l’impression que le Constantinople se trouve en ruines à cause de ses divisions historiques et contemporaines. Ce n’est pas du tout le cas.


Le palais de Dolmabahce sur la rive du Bosphore
Soient l’ancienne cathédrale de Saint Sophia, la mosquée bleue, le grand bazar, la fissure euro-asiatique, les églises byzantines clandestines souterraines, les souks qui dominent la ville, le quartier de haut-couture à Nisantasi, la rive glorieuse du Bosphore ou les palais de sultans anciens, le Constantinople offre une expérience extraordinaire à tous les férus d’histoire, de religion, de gastronomie, de civilisation et de culture. Il faut absolument le visiter !

Guide de Florence

LA FLORENCE DANS UN JOUR

Si vous quittez la Rome ou la Vénice, je vous recommande de prendre le train qui vous emmènera à la gare de Santa Maria Novella. D’ici, la plupart des hôtels de la ville vous attendent à pied où vous pourrez vous enregistrer et laisser vos bagages pour vous embarquer dans notre petit trajet de Florence en 1 jour ! Certes, la Florence et la région environnante de Toscane méritent un trajet de plusieurs plus jours. Puisque votre voyage est si limité, il faut que vous profitiez de tous les sites touristiques majeurs, sans nier votre visite d’un sens d’authenticité. J’espère que vous avez bien dormi sur le train – soyez prêt pour un itinéraire plein d’activités !

Le petit matin
Galleria degli Uffizi, le soir
Après être arrivé et vous être enregistré à l’hôtel le petit matin, allez à la Galleria degli Uffizi, un des musées d’art les plus anciens et célèbres du monde. Vous y trouverez des peintures de la Renaissance faites par des chefs d’œuvres y compris Michelangelo et da Vinci. En haute saison, la file d’attente pour les billets devient extrêmement longue, donc réservez vos billets en avance ici pour que vous économisiez votre temps en voyage.

Poursuivez votre expérience d’art au musée de l’Académie, qui se distingue par le statue de David de Michelangelo dont la reproduction, parmi d’autres, vous pouvez voir à la Piazza della Signoria – une des piazzas pour laquelle la Florence est renommée. Caractérisée par sa gamme de statues, cette Piazza se trouve devant la Palazzo Vecchio glorieuse. Allez-y pour un espresso ou du gelati !

Le midi
Ensuite, faites votre petit bout de chemin au marché de San Lorenzo – le plus grand et vieil marché de toute la Florence. Goutez, sentez, touchez et visionnez les vrais produits du siège de la gastronomie, agriculture et viticulture. Il faut tout à fait dévorer un panini di Lompredotto – le sandwich de tripes adoré par tous les Florentins, des maçons jusqu’aux avocats. Mmm… !

L’après-midi et le soir
Le panorama depuis le Duomo
Suivant votre aventure mercantile, faites un petit pèlerinage à la cathédrale célèbre de Florence, le Duomo. Montez son escalier extérieur de 463 marches afin de digérer la vue glorieuse qu’elle offre de toute la cité.

N’oubliez pas de traverser le Ponte Vecchio qui est le seul pont se distinguant par des magasins et des maisons ! Vous pourrez y prendre des photos magiques, surtout au crépuscule, ainsi qu’à la Piazzale Michelangelo, la piazza la plus fréquentée de Florence, offrant une vue magnifique grâce à se trouver au quartier Oltrarno. C’est dans ce quartier qu’il faut que vous finissiez le soir, avec sa gamme de restaurants et de bars ainsi que des magasins artisans  et un cadre « local ».

Sans doute, la Florence a beaucoup à offrir à tous. Profitez bien de cette belle ville et de toute son histoire, sa gastronomie et sa culture. Soit un trajet à 1 jour ou à 1 mois, les opportunités cosmopolites sont abondantes et enrichissantes. Prenez le train, dépêchez-vous !

Thursday, 13 March 2014

Guide de Melbourne



Royal Arcade, Melbourne
Melbourne, une des villes les plus vivables, une ville cosmopolite, sportive et multiculturelle, attire aussi bien les touristes, immigrants que les hommes d’affaires. Renommée en Australie et à travers le monde pour sa culture diverse, sa scène gastronomique,  son art, ses ruelles éclectiques et ses quartiers aux faubourgs, la Melbourne rencontre depuis les années 1990 une croissance forte économique qui a déclenché une vague de culture accessible à tous.

Il se dit souvent que Sydney est le prostitué et Melbourne la princesse de l’Australie. Cette phrase colloquiale explique la fissure entre les deux adversaires. Vous pouvez connaître le Sydney comme la ville internationale de l’Australie, mais si vous faites l’effort de connaître la Melbourne, vous découvrez une grande suite d’évènements sportifs, internationaux et culturels qu’elle arbore avec fierté. Suivez le championnat du tennis australien (janvier), regardez le grand prix de Formule 1 (mars), allez aux productions théâtricules, goûtez le festival gastronomique et viticole, et bien sûr, vivez aux courses du printemps dont la vive ampleur est le jour de Melbourne Cup (premier mardi du novembre).

Au café de Lindt, Rue de Collins, Melbourne

Pendant que le centre-ville de Melbourne est assez petit en taille, ce sont les faubourgs et quartiers qui l’encerclent qui vous promettent une expérience cultivée. Selon moi et milliards d’autres, le meilleur quartier est l’italien, qui recèle aussi la scène d’élèves universitaires où vous pouvez dénicher des cafés dissimulés qui servissent le meilleur café de Melbourne ainsi que la pizza la plus célèbre, qui est faite de la même manière que les villages en Italie grâce à la nouvelle vague d’immigrés italiens. À « Melbourne, la merveilleuse », vous l’aurez tout !

Si vous avez plus de temps, goûtez les autres quartiers qui définissent la Melbourne. Les Fitzroy, Brunswick et Collingwood vous offrent une vie nocturne qui ne se trouve qu’à Melbourne, avec sa culture alternative et caractère embourgeoisé dû à la conversion de vieilles usines aux studios, restaurants et bars. St Kilda, au bord de la plage, accueillit des routards ainsi qu’une scène française et juive, avec Ackland Street, la route la plus renommée de ce quartier, pendant que vous pouvez vous trouver à Prahran, où tout le monde peut se sentir exclusif !

Vous aurez une expérience de tous les coins du monde à Melbourne grâce à sa caractérisation par de grandes vagues d’immigrants. Contrairement à ses cousins du monde développé, vous aurez mal à trouver des coins « morts » de la ville. Venez à cette ville branchée sans aucun regret !

Mon portrait de voyageur



Sur la Rive de Bosphorus, Istanbul
Suis-je un assimilateur ou assimilé, impressionniste ou touriste, profiteur ou exilé, exote ou allégoriste, désabusé ou philosophe comme voyageur ? C’est une question difficile à répondre honnêtement, qui est rendue plus difficile puisque les classifications du voyageur ne sont guère incompatibles.

Certes, on voudrait tous dire que l’on est assimilés, impressionnistes et philosophes quand on fait de petits trajets ou de grandes vacances à l’étranger… même dans son propre pays ! Véritablement, je m’identifie le plus avec l’impressionniste. J’avoue que je partage avec le touriste typique l’habitude de rester le seul (ou un des seuls) sujet(s) de l’expérience étrangère. Je tombe facilement amoureux avec les cultures dissimulés qui ne se trouvent pas dans le cadre multiculturel de Melbourne, et avec les coutumes, surtout celles qui se sont transmises d’une génération à l’autre, qui constituent un rôle primordial dans la soutenance de son patrimoine.

En vacances, je cherche l’expérience cosmopolite, mais aussi, authentique : soit les villages aux montagnes grecques dont les carnavals de carême ajoutent plein de couleur à la vie quotidienne de cette période de l’année ; soit une aventure verte en plein air ; soit les églises clandestines que j’ai visitées à Constantinople. Je trouve que le voyage me permet de découvrir mieux mon patrimoine et mes racines et m’encourage à élargir mon perspectif global. C’étaient ces églises clandestines – ces vestiges merveilleux -  qui m’ont donné un aperçu de l’oppression de la religion chrétienne orthodoxe sous l’occupation de l’empire ottomane à ces vieux lieux du Byzantinisme.  

De plus, avec le phénomène de mondialisation, on devient tous de plus en plus « cosmopolites et citoyens du monde » - qui nous pousse à découvrir nos racines « globales ». Il est envers également vrai que l’on devient « consommateurs du monde » au détriment de sa citoyenneté nationale. Le régime politique se transforme au marché mondial. C’est cette raison pour laquelle je crois que tous nous, les voyageurs, sont profiteurs d’un certain degré, à cause de la commercialisation du voyage, ainsi le rendant une transaction au base.

Wednesday, 12 March 2014

Bienvenue!



Bienvenue à mon premier blog du voyage! Ce blog, Jiannis le mondialiste, fera partie du cours du français La littérature du voyage dans laquelle je me suis inscrit ce semestre. J’ai l’intention de vous tenir au courant de ce que l’on couvre au long de ce terme, en classe et à nos cours magistraux, mais de plus,  de vous donner un portrait de moi comme voyageur, de mes préférences et ma philosophie en ce qui concernent le voyage et le tourisme en liant mes intérêts à l’étude de la mondialisation. J’espère que tous les posts que j’écrirai vous intéresseront et que l’on fera ensemble un petit trajet !

Bon semestre à mes confrères et consœurs et bon voyage à tous mes lecteurs !

Jiannis