CARTE POSTALE
Carte postale se distinguant par la Rue d'Eole, Athènes |
Ceci est un dessin du panorama depuis l’Acropole de la
Rue d’Éole d’Athènes. Dessinée au tournant du siècle - vers 1900 - cette carte
postale illustre l’Athènes néo-classique avant qu’elle fût touchée par la
première guerre mondiale. Le siège ancien de la civilisation occidentale et le
berceau de la démocratie, de la philosophie et de l’académie y compris « les
grands trois » d’Aristote, Platon et Sophocles, l’Athènes à cette
époque-là venait d’être libérée de l’empire ottoman, inspirant les Grecs encore
subjugués et opprimés à réaliser leur indépendance et les aidant tous à
découvrir leur nouvelle place dans le monde.
L’espoir fourni par la « grande idée » de la
Grèce et son indépendance récente est illustré par la vue vers le haut de l’Acropole
– le bastion du pouvoir grec (ancien et moderne) malgré les attaques et les
conversions qu’elle eût déjà subies.
À l’inverse…
Chère
maman,
Je suis
arrivé à Athènes sans difficulté. Les Athéniens m’accueillissent avec plaisir
et chaleur après être resté à l’hôtel Grande Bretagne quelques jours. Notre
capitale brille comme le soleil, mais les divisions entre les supporteurs du PM
Venizelos et ceux du Roi sont évidentes. Les défis qu’ils ont surmontés pour libérer
la capitale sont clairs aussi. Heureusement, on dispose de l’aide anglaise et
française.
Les Athéniens
reconnaissent la bataille à laquelle il nous faudra faire face si nous voulons
libérer le reste de notre chère patrie. C’est une bataille pour tous nous. La « megali
idée » se poursuit encore.
La cité
est glorieuse comme vous me racontiez longtemps. Le palais royal et le
parlement encerclent la Place de la Constitution (Syntagma) et s’oppose à l’Acropole
qui est encore intacte. Une vue incroyable à laquelle je me lève tous les
matins.
Tendrement,
Votre
fils,
Jiannis